Paris m'avait manqué et je ne le savais pas.
Je redécouvre son ciel, sa lumière matinale, ses belles pierres.
Ses terrasses, ses petits cafés au comptoir.
Les parisiens pourtant ne semblent pas voir qu'ils ont de la chance, peut etre comme moi il y a encore quelques mois... Cette ville soupire comme une enfant gatée qui regarde son nombril, et celui se dilate tant qu'il finit par cacher la surface de la terre derrière lui. Il occupe l'espace, seul dans l'univers et se laisse osculter sans complaisance.
Le regard apaisé, je retrouve la ville sur un air de samba.