mardi 26 novembre 2013

parigi



Paris m'avait manqué et je ne le savais pas.
Je redécouvre son ciel, sa lumière matinale, ses belles pierres.
Ses terrasses, ses petits cafés au comptoir.



 


Ma rue en un an a changé. Des restaus et des boutiques nouvelles ont ouvert tous les 3 mètres.
Les parisiens pourtant ne semblent pas voir qu'ils ont de la chance, peut etre comme moi il y a encore quelques mois... Cette ville soupire comme une enfant gatée qui regarde son nombril, et celui se dilate tant qu'il finit par cacher la surface de la terre derrière lui. Il occupe l'espace, seul dans l'univers et se laisse osculter sans complaisance.

Il semble qu'il faille partir pour mieux revenir.
Le regard apaisé, je retrouve la ville sur un air de samba.


 


samedi 23 novembre 2013

les oiseaux et les toiles



La Fiac s'ouvre sur le grand arbre d'Ai Wei Wei.
Comme le dit son agent, en effet on ne peut pas le louper.

On peut venir ici pour les œuvres, ou se montrer peut être et au passage on croise pas mal d'énergumènes, oiseaux en tous genres, vieux riches érudits, nouveaux riches grossiers, petits prétentieux et autres.
Je n'y prête pas attention, mais celui qu'il m' a plu de voir, c'est le grand et sec Roger Ballen, déja rencontré à Rio, et qui m'avait pas mal impressionnée je dois dire.
Voilà pour la faune.
Quant aux oeuvres, extrait.

Poliakoff


kees Goudzwaard




Amusant les jeux de mots néons de Jean Dupuy,


et l'incroyable Anish Kapoor avec ses soucoupes à facettes.




un animal de compagnie, qui symbolise lui aussi une facette de ce que l'on trouve ici

Wim Delvoye

Joli pied de nez. Ou pied de cochon qui sait.